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En pays Ladakhi
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7 février 2015

L'aventure commence ici - J01

Samedi 26 avril 2014

Il est 6 heures (30) au clocher d’Asnières,

Dans le square les fleurs désespèrent (pour un mois d’avril, il fait un peu frais)

Une fille descend doucement vers la gare

Quand soudain elle s’arrête au désespoir.

 

Oui, ça c’est moi sur le départ. A peine faits 100 mètres, la panique me saisit : où sont mes lunettes de soleil ? C’est que le Ladakh (3500 m d’altitude minimum) sans lunettes de soleil, ça va pas le faire. Me voilà sur le trottoir à fouiller mes affaires, et à finir par les retrouver… accrochées bien sagement sur mon petit sac à dos. Ouf ! Mais avec cette histoire, voilà que j’ai raté mon train. Pour le suivant, il me faut donc parier soit sur l’omnibus du 6h56, soit sur le direct de 7h. Choix d’autant plus cornélien que la SNCF n’est jamais en retard… d’une surprise. J’opte pour le direct, mais voilà qu’on l’annonce avec 10 minutes de retard, tandis que je vois l’omnibus se présenter sur l’autre quai. Avec mon gros sac, pas question de courir dans les escaliers pour tenter de l’attraper. Tant pis. J’ai joué et j’ai perdu. Arrivée à la gare d'Haussmann, je constate désabusée que mon RER est supprimé. Il n’y a donc plus qu’à attendre le suivant. Il commence bien ce voyage !

Enfin, je réussis à attraper un RER B et débarque à Roissy avec 40 minutes de retard sur mon horaire. Maintenant, il faut trouver Terres d’Av pour récupérer mon billet. Me voilà qui tourne et vire dans le hall, et finis par aborder l’agent de l’UCPA pour lui demander s’il sait où se trouve son collègue de Terres d’Aventure. Oui, juste derrière : le monsieur qui fait la gueule tout seul derrière son guichet.

Une fois mon billet en main, je monte à l’étage des départs ou je retrouve Diane qui est déjà en train de s’enregistrer. Finalement, ça y est, on est là toutes les deux, dans les temps, fin prêtes pour deux semaines d’aventure. Le vol pour Zurich se déroule sans histoire… si ce n’est que l’équipage a juste oublié de servir notre rangée. Tant pis, on prendra le petit déjeuner à Zurich.

Tordons le cou immédiatement à une idée reçue : non, la Suisse ce n’est pas toujours propre et briqué au point qu’on pourrait manger par terre : la poubelle des toilettes de l’aéroport déborde ! Inadmissible ! Bon d’accord, l’aéroport est une zone de « non-droit » et les français sont sans doute passés par là.

Ladakh 001

 

Ladakh 002

Swiss, c’est très bien comme compagnie. Les hôtesses sont aimables, discrètes (pas de "Mas té?! mas café?!"), les repas sont bons et les films (sur écran individuel) sympas : « Saving Mr Banks ». Il n’y a que la déco qu’il faudrait revoir : les sièges en écossais marron ressemblent à des patchworks de charentaises. Mais à part ce détail, le vol se déroule sans histoire, malgré l’appel à un médecin pour un malaise passager.

Nous atterrissons à l’aéroport de New Delhi en fin de soirée et passons les formalités d’immigration. Malheureusement, je n’ai pas rempli le nom de notre hôtel sur le formulaire, ne le connaissant pas (Ca fait partie des petites choses que je reproche à Terres d’Av. N’ayant ni le nom, ni l’adresse de l’hôtel, et ne connaissant pas non plus le nom du guide devant nous récupérer, et sans contact téléphonique, j’étais partie pas trop tranquille). Le préposé me demande d’indiquer au moins l’adresse de l’agence à Delhi. Ca j’ai. Je me pousse donc dans un coin et sors mon dossier pour compléter la case tandis qu’il fait passer un nouveau voyageur. Cinq minutes plus tard, me revoilà au guichet. Le monsieur me rend mon passeport en me saluant avec le sourire : « Take care, Marion. ». Finalement, on dit que les fonctionnaires indiens sont durs, mais ça s’est plutôt bien passé. Mais au-delà de la zone du contrôle, plus de Diane ! Je vais voir aux bagages, puis reviens vers le contrôle où la file a sensiblement diminué. Retour vers le tapis à bagages. Il n’en reste pas beaucoup. Je récupère mon sac de voyage et jette un nouveau coup d’œil. Me voilà seule à Delhi, sans le téléphone du guide ni le nom de l’hôtel, et sans Diane ! Ah Bravo !

On ne panique pas. Maintenant, je commence à avoir l’habitude de voyager. Deux solutions : soit elle a rejoint notre accompagnateur, soit elle a été arrêtée (OK, j’en rajoute, sur le moment, cette hypothèse ne m’est pas venue à l’esprit. Mais là, je trouvais que ça faisait bien : ça faisait monter le suspense). Me disant donc qu’il ne doit y avoir qu’une explication, je me dirige vers la sortie. Et effectivement, Diane est là avec le groupe Terres d’Av et le guide. Oui, je suis la dernière. En fait, elle a bien baratiné le fonctionnaire, est passée, et ne m’a plus vue, puisqu’à ce moment-là, j’étais par terre en train de récupérer l’adresse de l’agence. Donc, elle a pensé que j’étais déjà passée. Tout est bien qui finit bien. Nous voilà sur le parking à attendre notre minibus dans la moiteur de la nuit indienne. Premier réflexe de survie : se protéger des moustiques en enfilant les coupe-vent malgré la chaleur. Le minibus, ma foi très confortable, nous conduit à l’hôtel Ashok Country Resort, dans la banlieue de Delhi. Et quand je dis banlieue… j’aimerais pas traîner là toute seule. Là, l’accompagnateur nous donne à chacun un grand sac en toile plastifiée  super épaisse aux couleurs de Terres d’Av. Un sac genre baroudeur, qui résiste à la pluie, au sable et protègera nos affaires tout au long du périple. Y’a plus qu’à faire rentrer le sac de voyage dedans. Nous récupérons les clés de notre chambre et après une bonne douche bien agréable, nous nous octroyons le droit de dormir… environ 1h30. Oui, car on repart à 3h du matin pour l’aéroport. L’avion de Leh nous attend.

Blog_Carte_Inde

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Commentaires
C
bah oui, c'est bien connu, la SNCF est toujours à l'heure !<br /> <br /> oui, j'avais bien aimé la Swiss aussi.<br /> <br /> je suis fatiguée rien que de te lire ! LOL<br /> <br /> hug
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